Fiche 2

Les principales maladies cardio-vasculaires

LES MALADIES CORONAIRES

Elles concernent l'atteinte des artères coronaires (irriguant le cœur). Les symptômes seront différents selon que l'obstruction de ces artères est partielle ou totale.

L'ANGINE DE POITRINE (OU ANGOR)

Elle est due à une obstruction partielle d'une artère coronaire. Elle se manifeste par des douleurs dans la poitrine et/ou une sensation d'oppression thoracique, survenant au repos ou au cours d'un effort ; c'est un signal d'alarme.

Le débit du sang est alors inadapté à la demande : le cœur ne reçoit plus suffisamment d'oxygène pour son fonctionnement normal.

Angor

L'INFARCTUS DU MYOCARDE (« CRISE CARDIAQUE »)

Il est provoqué par une obstruction totale d'une artère coronaire en raison d'une rupture de la plaque d'athérome, avec formation d'un caillot (thrombose). Le sang et l'oxygène, et donc l'énergie indispensable au fonctionnement du muscle cardiaque, ne sont plus apportés. Le plus souvent, l'infarctus se manifeste par une très violente douleur avec sensation d'étau dans la poitrine, pouvant irradier dans les bras et la mâchoire .

Mécanisme de l'infarctus

L'ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (AVC)

C'est ce qu'on appelle communément l'attaque cérébrale. L'AVC est principalement dû à l'atteinte par l'athérosclérose d'une artère cérébrale.

En se formant au niveau des carotides (artères au niveau du cou), la plaque d'athérome limite la circulation sanguine vers le cerveau, pouvant provoquer des malaises et des pertes de connaissance.

Lorsque l'artère se bouche complètement, le sang et l'oxygène ne parviennent plus jusqu'au cerveau ; c'est l'AVC ischémique.

Certains signaux avant-coureurs, tels que troubles de la vue ou de la parole, maux de tête, vertiges, faiblesse d'un côté du corps, perte de connaissance, même très passagers, constituent un véritable signal d'alarme. Ils doivent être signalés rapidement au médecin.

Il existe une autre forme d'AVC, 4 fois moins fréquente, due à la rupture d'une artère cérébrale sous l'influence d'une poussée d'hypertension artérielle. S'ensuit une hémorragie cérébrale : c'est l'AVC hémorragique.

Les accidents vasculaires cérébraux touchent environ 130 000 personnes chaque année en France. Ils provoquent des lésions du cerveau plus ou moins invalidantes, plus ou moins réversibles, avec des séquelles plus ou moins importantes, en fonction de la taille de l'artère touchée et de la partie du cerveau endommagée.

Les différents types d'AVC

Source : Prévention-cardio.com

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