La publication tant attendue, le 7 décembre 2010, des résultats de l’évaluation PISA (« Programme for International Student Assessment », Programme international pour le suivi des acquis des élèves) opérée en 2009 sur un échantillon représentatif de 4300 élèves de 15 ans sur les 750 000 révèle une bipolarisation des résultats.
Alors que la proportion des excellents élèves croît légèrement (de 8,5 à 9,6%), celle des élèves en grande difficulté progresse plus nettement (de 4,2 à 7,9%). Que faut-il conclure de cette bipolarisation si ce n’est l’évidence d’un système éducatif inégalitaire.
Que conclure de la performance moyenne des jeunes français dans une évaluation internationale dans laquelle les élèves ne sont pas évalués sur des connaissances au sens strict mais sur leurs capacités à mobiliser et à appliquer celles-ci dans des situations variées, parfois éloignées de celles rencontrées dans le cadre scolaire.
Leur inaptitude à exercer de telles compétences dans des situations éloignées de celles rencontrées lors des apprentissages ?
Cela interroge la notion de compétences et sa mise en œuvre dans les apprentissages.