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Informations des IA-IPR

Publié le 18 févr. 2021 Modifié le : 10 déc. 2023

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Le  jeudi 18 février 2021

Guide IGESR pour l'évaluation en contrôle continu bac 2021

guide d'évaluation pour le 3ème trimestre de Terminale et l'obtention du baccalauréat 2021 en contrôle continu

  • couverture du guide

    Évaluer dans le cadre du contrôle continu Baccalauréat 2021, terminales générales et technologiques

     

    Le contexte sanitaire exceptionnel auquel nous sommes confrontés a amené le ministre à définir, dans sa lettre aux enseignants du 21 janvier, les adaptations de la session 2021 du baccalauréat général et technologique.

    Ces adaptations rendent nécessaire de préciser le cadre solide au sein duquel le contrôle continu permettra à la fois de garantir la pleine légitimité du baccalauréat comme examen nationale la confiance que les établissements d’enseignement supérieur peuvent avoir dans l’évaluation menée par les enseignants dans les lycées.

     

    Ce guide, élaboré par le collège d’expertise disciplinaire et pédagogique de l’IGESR, fixe, pour chaque enseignement évalué au baccalauréat lors de l’année de terminale, qu’il s’agisse d’une spécialité ou d’un enseignement commun, la manière dont se déclinent les principes suivants :

     

    • Prise en compte pour le calcul des moyennes trimestrielles ou semestrielles des deux modalités d’évaluations :

         o Évaluation formative, qui accompagne les apprentissages et permet de signaler et de valoriser les progrès des élèves.

         o Évaluation sommative, qui doit représenter au moins 60% de la moyenne, qui permet de vérifier, en fin de séquence ou de période, les objectifs fixés par les programmes en termes de connaissances et de compétences.

     

    • Diversité des types d’exercices composant l’évaluation :

         o Exercices courts de vérification des connaissances.

         o Travaux effectués en présentiel ou à distance. Il convient à ce propos d’équilibrer les deux modalités afin que les évaluations n’occupent pas une part trop importante du temps en présentiel lorsque la continuité pédagogique ne permet pas d’accueillir à temps complet les élèves en établissement, pour lequel les apprentissages restent la priorité.

         o Travaux plus longs et dont l’énoncé s’inspire des sujets de baccalauréat (évaluations communes ou épreuves terminales) libérés et présents dans la BNS, ainsi que des sujets 0 présents sur Eduscol.

     

    • Robustesse des moyennes trimestrielles ou semestrielles, garanties par un nombre minimal de notes par période, et un nombre suffisant d’exercices inspirés des sujets de baccalauréat libérés. Un minimum de trois évaluations par trimestre (ou de quatre par semestre) est, sauf exception, attendu.

     

    Ces principes et les conseils qui suivent seront mis en œuvre par les équipes avec l’aide des corps d’inspection, dans le respect de la liberté pédagogique de chaque enseignant et dès la fin du 2etrimestrede l’année scolaire 2020-2021. Ils sont évidemment pensés dans une situation sanitaire et de continuité pédagogique qui peut évoluer, et auront vocation à être adaptés si cette situation évolue.

    Par ailleurs, si ce guide est conçu prioritairement pour faire face aux aménagements de la session 2021, il pose des principes qui pourront être repris et précisés pour la part d’évaluation au contrôle continu des sessions suivantes.

     

    Sciences de la vie et de la Terre

     

    En sciences de la vie et de la Terre, l’évaluation des élèves est fondée sur la mesure de l’acquisition des compétences définies dans les programmes du cycle terminal. La mise en place du contrôle continu pour cette session du baccalauréat conduit à une attention particulière sur les notes portées.

     

    Évaluer et accompagner les apprentissages

    La mesure du niveau de maîtrise des compétences se fait au fil des apprentissages (évaluation formative) et à la fin d’un cycle d’apprentissage (évaluation sommative). Les compétences sont davantage disciplinaires pour l’épreuve écrite et l’épreuve d’ECE (évaluation des compétences expérimentales), plus transversales pour le Grand oral ou pour la maîtrise du numérique par exemple.

    Il convient de distinguer les évaluations qui accompagnent les apprentissages de celles qui mesurent ce que les élèves ont appris à la fin d’un cycle d’apprentissage.

     

    • En cours d’apprentissage, les évaluations ont vocation à permettre à l’élève d’identifier où il en est dans l’acquisition des compétences et au professeur de mettre en place des stratégies d’accompagnement adaptées. Les notes attribuées à ces évaluations n’ont donc pas à être prise systématiquement en compte dans un contexte certificatif. Toutefois ces notes peuvent être considérées à condition qu’elles soient favorables à l’élève, c’est-à-dire portées à un moment où l’élève était prêt à être évalué et où il a montré sa réussite. La note prend alors en compte, pour être établie, le fait que l’élève a pu être plus ou moins aidé pour réaliser la tâche attendue. Ce calcul doit être transparent pour l’ensemble des élèves.
    • En fin d’apprentissage, les évaluations dont les notes ont une valeur certificative sont données et détaillées par compétence. Elles se fondent sur les productions des élèves qui peuvent être de nature variée : orales et/ou écrites et/ou expérimentales, individuelles et/ou collectives, réalisées en classe et/ou hors la classe, ...

     

    Des principes pour assurer une équité

    Les deux ensembles précédents constituent des indicateurs exploitables pour définir le niveau atteint en fin de période d’évaluation par un élève. Il doit être associé à des commentaires (pour l’élève et ses responsables légaux) par compétence évaluée pour aider à la progression.

     

    Pour être représentative, la moyenne doit :

    • prendre en compte plusieurs situations d’évaluation et ne peut donc pas être posée à partir d’une seule note ;
    • porter sur des situations qui évaluent des compétences différentes du programme ou sur des situations qui portent sur des parties de programme différentes ou sur des situations mobilisant l’oral, l’écrit, les activités pratiques par exemple. 

     

    Au troisième trimestre ou au second semestre, des évaluations peuvent être construites avec tout ou partie des sujets de baccalauréat ainsi que des sujets d’ECE disponibles en ligne (Banque Nationale de Sujet et Banque des évaluations des compétences expérimentales). Les grilles d’évaluations génériques sont alors à utiliser.

     

    La mise en place de devoirs communs est recommandée : ils permettent aux enseignants de travailler ensemble, de définir des objectifs communs et des exigences harmonisées. Ils amènent les élèves à gérer leur travail sur une plage horaire longue, les aident à réviser un ensemble plus large de notions et méthodes étudiées. Ils peuvent conduire à des corrections croisées entre les professeurs.

     

    Les évaluations peuvent porter sur l’ensemble du programme de terminale (et pas seulement sur les parties des programmes définies pour l’épreuve écrite terminale qui aurait dû se dérouler en mars).

     

    Une réflexion nécessaire à l’échelle des équipes pédagogiques 

    La stratégie d’attribution des notes doit faire consensus au sein de l’équipe disciplinaire de SVT afin de définir et surtout de rendre explicites pour les élèves et leurs responsables légaux :

     

    • les objectifs de formation poursuivis pendant la période et les évaluations qui y ont été menées (parties traitées, compétences travaillées, compétences considérées acquises) ces indications doivent apparaître sur le bulletin ;
    • la nature et le nombre des travaux pris en compte. Il est souhaitable de tendre vers la part relative des compétences évaluées à l’écrit et celles évaluées en ECE soit 75 % et 25 %, comme indiqué au point précédent ; il convient d’identifier dans le bulletin la note correspondant à l’écrit et celle correspondant à la partie pratique ;
    • la manière dont sont pris en compte les travaux conduits hors la classe et en particulier les apprentissages qui y sont associés. Des évaluations doivent mesurer ces apprentissages. Il est possible que des élèves travaillent certains points en classe alors que d’autres les auront travaillés à distance. Dans cette situation, il est possible de proposer la même évaluation sommative à tous si l’on s’est assuré de l’apprentissage par les élèves des concepts et compétences associées ou bien de proposer des évaluations différentes, portant sur des points différents, à condition toutefois qu’elles soient bien en lien avec les niveaux ciblés par les programmes ;
    • il est également conseillé aux équipes de référer les évaluations conduites aux compétences qui sont mentionnées dans le LSL pour que ce dernier soit renseigné de façon la plus pertinente et qu’il puisse ainsi éclairer les décisions prises pour la délivrance du diplôme.

     

    https://eduscol.education.fr/2688/bac-2021-guide-de-l-evaluation